18 Novembre 2019 | Communiqué de Presse

NOUVEAUTÉ - TV5MONDE WEBCREATIONS En coproduction avec l'INA '' TA LANGUE EN DIT LONG ''


Une belle manière de rappeler que le français, langue internationale, s’est forgé dans la diversité.

La folle histoire des mots
Ecrit et réalisé par Olivier Carpentier
Une série de 10 épisodes de 3 minutes
A VOIR ICI

TV5MONDE webcréations et l'INA s'associent en proposant à partir du 25 novembre prochain une nouvelle web série intitulée : "Ta langue en dit long". Totalement inédite, cette web série de 10 épisodes de 3 minutes explore et décortique, sur fond d'archives, les mots de la langue française.

La langue française descend du latin... Toute la langue ? Non, car une part importante de notre vocabulaire est tirée des cultures croisées par les Français au cours de l’histoire. Des mots empruntés aux voisins européens, comme l’Italie, l’Allemagne ou l’Angleterre, mais également aux cousins d’Afrique, d’Arabie, de Chine et même du Mexique.

                                              
LISTE DES EPISODES


Episode 1 : Du barbecue au matelot
Familial et sympathique, le barbecue tire son nom d’une invention des indiens Canibas... qui passaient par ailleurs pour cannibales. Le mot matelot, lui, trouve son origine dans le néerlandais maatenoot, « compagnon de couche ». Autrefois en effet, les matelots partageaient poste de travail et hamac... quand ils ne devenaient pas pirates chez les Canibas !

Episode 2 : Des poubelles aux bidasses
En français, certains noms propres sont devenus des noms communs. C’est le cas de poubelle : ce mot vient d’Eugène Poubelle, ancien préfet de Paris qui imposa son usage. Mais aussi pantalon, mot dérivé de Pantalone, un personnage de comédie. Ou bidasse, inspiré d’une vieille chanson populaire, «Avec l’ami Bidasse ».

Episode 3 : Du ketchup à la tomate
L’origine du mot ketchup n’est pas américaine mais chinoise. C’est le kôé chiap, une saumure de poisson pourri découverte par les navigateurs anglais en Malaisie voici quatre siècles ! Son principal ingrédient est pourtant d’origine mexicaine : c’est la tomate, tiré de xitomatl, un mot qui, chez les Aztèques, désignait également le nombril.

Episode 4 : De l’ogre aux César
L’ogre, la brute qui dévore les enfants dans les contes traditionnels, tire son nom d’un dieu aujourd’hui oublié, Orcus. Pour les Etrusques, Orcus gouvernait les enfers. Ce peuple de l’antiquité nous a aussi légué le mot césar, qui signifiait « tranché » et a donné non seulement césarienne, mais aussi Jules César, kaiser et tsar.

Episode 5 : De la baraka au toubib
La baraka, la chance, est l’un des 500 mots français d’origine arabe, avec sum - la colère -, merguez et jupe. L’artichaut, légume breton par excellence, est lui-même tiré d’al kharshouf, mot adopté par les Italiens de la Renaissance puis passé en français à l’époque de François 1er. Sans oublier le toubab, l’homme blanc, de même origine que le toubib.

Episode 6 : De la banque au vasistas
Banque vient d’un mot italien : au Moyen Age, « banca » désignait un banc, l’endroit où l’on négociait les prêts. Si le banquier faisait faillite, on parlait de banqueroute, de l’italien bancarotta, banc rompu ! Autrefois synomyme de guichet, le vasistas tire son nom de l’allemand « was ist das » : « c’est pourquoi ? » Manière d’intimider les clients !

Episode 7 : Du cheval à la braguette
Le cheval est l’un des rares mots français à descendre du gaulois. Les celtes qui peuplaient la Gaule avant l’invasion romaine ont surtout laissé des noms de lieu, comme Paris, cité de la tribu antique des Parisii. Et des mots inspirés du monde paysan, comme mouton, charrue, cervoise (l’ancêtre de la bière) et même braguette.

Episode 8 : Du paradis au jardin
Paradis, à l’origine, désigne un parc où l’on trouve des animaux exotiques et des plantes admirables. Adopté par les Grecs anciens, le mot paradis, tiré du perse « pardez », est ensuite devenu le séjour des bienheureux après la mort. Le jardin, quant à lui, vient d’un mot germanique, gardo, désignant tout bêtement un enclos.

Episode 9 : Du zéro à la bougie
Les mathématiques et les machines découvertes par les savants de l’antiquité ont été adoptées par les Arabes. Au Moyen Age, ces derniers nous ont ainsi transmis les mots cifre (zéro), al jabr (algèbre), al ambiq (alambic) et al chemia (alchimie). La bougie, elle, tire son nom d’un port algérien, Béjaïa, où l’on fabriquait autrefois les meilleurs chandelles du monde.

Episode 10 : De kamikaze à tsunami
La langue française a adopté des dizaines de mots japonais d’origine militaire, comme kamikaze, banzaï ou samourai. Mais il y a aussi mousmé, désignant une jeune fille ; anime, tiré du nippon « animé » lui-même inspiré du français dessin animé ; et tsunami, mot rendu mondialement célèbre par le raz de marée qui dévasta Fukushima.